«Il serait très raisonnable de me demander pourquoi je devrais accepter, fût-ce par manière de défi, d’écrire un essai fût-il populaire sur l’histoire anglaise, moi qui n’ai pas de formation particulière et qui ne suis qu’un membre du public. La réponse est que j’en sais juste assez pour savoir une chose: qu’on n’a encore jamais écrit un livre d’histoire du point de vue d’un membre du public. Ce que nous appelons les histoires populaires devraient être appelées les histoires antipopulaires. Elles sont toutes, pratiquement sans exception, écrites contre le peuple; et soit elles ignorent le populo, soit elles démontrent qu’il a tort.» — Gilbert Keith Chesterton, A Short History of England (passage traduit par SD) Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Ne pas se taire!
En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.

