Chacun se rend bien compte que les scandales de pédophilie qui secouent à l’heure actuelle l’Église catholique concernent, certes, des personnes individuelles, mais au-delà de ces personnes l’institution elle-même. Non seulement, comme on le lui reproche aujourd’hui, parce qu’elle a tout fait pour les étouffer, mais plus profondément encore parce qu’on ne peut pas ne pas s’interroger sur ce qui, au fond, fait que tant de prêtres catholiques soient aujourd’hui impliqués dans ces crimes.
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…