«Quoi qu’il en soit, les livres sont des livres, même quand ils sont stupides; ce sont toujours de bonnes armes et pas seulement grâce à leurs dos lourds et tranchants avec lesquels on peut casser la tête à quelqu’un. Il faut toujours les respecter et les protéger, les livres. Même ceux qu’on n’aime pas.» — Claudio Magris. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Connaissons-nous encore la modération?
Le vainqueur pourrait détruire le vaincu une fois qu’il le tient à sa merci. Pourtant il ne le fait pas. Ou du moins, il ne doit pas le faire, selon la tradition militaire et morale. Ce n’est pas qu’une affaire de nobles sentiments. C’est aussi, comme l’on dirait aujourd’hui, pour ne pas «tenter le karma». Voilà une sagesse qu’on tend à oublier…