L’année 2020, je l’ai déjà vécue. En une seule journée. C’était le 11 août 1999. L’éclipse du soleil, ce jour-là, préfigurait l’éclipse de la raison qui frapperait la terre entière vingt ans plus tard.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.