Tout passe, tout coule, disait Héraclite. Mais il y a une exception: les mots de la langue. Très relative, il est vrai. Avec le temps, les mots eux-mêmes finissent plus ou moins par passer. Ils passent et sont alors remplacés par d’autres. Mais moins vite. Il y a plus de permanence dans les mots de la langue que dans la réalité qu’ils recouvrent.
Guerre nucléaire et pulsion de mort
On aimerait dire le contraire, mais chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du moment où nous allons très probablement basculer dans la guerre. Et quand je parle de guerre, je ne fais pas référence à la «petite guerre», celle dont il était question dans ma précédente chronique: criminalité endémique, colonisation-immigration, terrorisme au quotidien, etc.