«Il cultiva un style élégant et sobre en évitant les inepties raffinées des sentences et « la saveur rance des termes abscons », selon ses propres termes ; il s’attacha principalement à exprimer sa pensée le plus clairement possible. (…) Il accabla d’un égal mépris les écrivains musqués et les archaïsants, qui avaient à ses yeux des défauts contraires, et parfois il les attaquait, en particulier son cher Mécène, dont il dénigre à chaque occasion « les frisures parfumées », selon sa propre expression, et dont il se moque par des imitations parodiques. Mais il n’épargne pas non plus Tibère, qui était parfois à l’affût de termes surannés et abscons. Quant à Marc Antoine, il lui reproche d’être un détraqué qui écrivait plutôt pour éblouir les gens que pour être compris d’eux.» — Suétone, Vie d’Auguste, nouvelle trad de Guillaume Flamerie de Lachapelle. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en […]
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.