Ou: vaut-il la peine de survivre seul? Un conte édifiant du Nouvel Age
De la soviétisation de l’Europe
Dans le sillage de l’affaire Jacques Baud, quelques remarques sur la guerre, la dictature et ce qui fait que la guerre conduit à la dictature.
Ou: vaut-il la peine de survivre seul? Un conte édifiant du Nouvel Age
Dans le sillage de l’affaire Jacques Baud, quelques remarques sur la guerre, la dictature et ce qui fait que la guerre conduit à la dictature.
Les deux comparses occidentaux, États-Unis et Union européenne, s’agitent de manière particulièrement fébrile sur la scène internationale. Deux récentes actions semblent aggraver un constat désormais ancien: leur dédain de la plus élémentaire légalité.
Les observations et les souvenirs, visuels et sensoriels, se décantent et l’esprit s’interroge: quel est le secret de cet exotisme absolu doublé d’une complète familiarité que ressent le voyageur occidental au Japon? Comment ont-ils fait pour devenir aussi proches de nous tout en restant aussi éloignés?
Les événements de ces derniers jours nous enseignent que la frontière entre réalisme politique et dérangement mental est parfois flottante. Ce qui est établi, en tout cas, c’est que les Européens, à la différence des Américains, n’ont pas les moyens de leur folie.
Notre corps, nous explique Diego Bischof, est cette réalité organique et sensorielle que toute loi humaine devrait reconnaître et respecter en premier lieu. Or notre époque d’hyperdomestication a décidé de passer outre cette ligne rouge. Les réglementations de vitesse aberrantes en sont une illustration.
Flaubert avait déjà tout dit. Notre époque était déjà en germe dans la sienne. Et donc la sienne était déjà plus ou moins la nôtre. Encore faut-il savoir lire dans son époque, interpréter les signes des temps.
Les dirigeants ont pour habitude de passer d’un sommet à l’autre en coup de vent. Les malheureux! Si on en croit le chancelier allemand, déçu du Brésil, un passage éclair dans un pays suffit à vous en dégoûter.
L’illusion d’une victoire «encore possible» ne tient qu’à un fil. Mais c’est un fil… incroyablement solide!
Nous sentons se refermer sur nous l’emprise d’un système de contrôle et de conditionnement sans précédent dans l’histoire humaine. En France, un ouvrage prometteur a entrepris de le dénoncer — mais a surtout illustré, comme souvent dans la production intellectuelle française, les œillères idéologiques de son auteur.
À force de se rouler par terre et de supplier à genoux, la Suisse a finalement obtenu de Trump qu’il renonce à ses droits de douane à 39 % pour les ramener à 15 %. En contrepartie elle s’est pliée aux exigences américaines, exigences, a-t-on appris, au nombre de 29 (vingt-neuf). C’est ce que disent au moins les Américains.
Il y a quelques semaines, les médias en Suisse se faisaient l’écho d’une scène de la vie militaire dans ce pays: des militaires hommes avaient été frappés et giflés par leur supérieur hiérarchique, en l’occurrence une femme. En guise de sanction, la dame s’était vue retirer son «commandement», avant d’en obtenir un autre à un autre endroit. On l’avait donc déplacée.
Les médias du système, de plus en plus marginalisés, traitent les citoyens qui se détournent de leur bonne parole d’indigents médiatiques. On se demande toutefois s’ils ne confondent pas les effets avec les causes…