Tandis que la geste macronienne rêve déjà de transformer le parvis de Notre-Dame en paradis marchand, les manants jaunes cherchaient refuge dans l’enclos de «renfermement» de la Salpêtrière, comme on le nommait au XVIIe siècle. Un peu de paix derrière les murs, tel est bien le sens de paradis (doublet de parvis), depuis son ascendant grec παράδεισος, parádeisos, signifiant “mur d’enceinte” (peri-teixos). N’en déplaise aux Castano-sans-frontiéristes, c’est bien à l’abri des murs que se cache l’eden. Article de Arnaud Dotézac paru dans la rubrique «Sur ces mots» de l’Antipresse n° 179 du 05/05/2019. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.