Sébastien Fanti, avocat bien connu, spécialiste du droit de l’internet et préposé à la protection des données du canton du Valais, fut le [«passager clandestin»](https://www.youtube.com/watch?v=lVUm1Hz613U&feature=youtu.be) de l’Antipresse n° 42 du 18.9.2016. Nous lui avons demandé de nous livrer quelques aperçus de la manière dont le règne des technologies de l’information va concrètement modifier nos vies, tant du point de vue des solutions qu’elles apportent que des problèmes qu’elles peuvent susciter ou aggraver. Il nous livre la première de ses «chroniques techno-futurologiques» en commençant par un exemple relativement banal: la gestion des accidents de la circulation.
«Coopérer sans résistance»
Le citoyen a l’obligation d’obéir à l’État, c’est clair. Mais l’État a l’obligation de protéger le citoyen, et ceci est de moins en moins clair. Lorsque le pouvoir manque à ses obligations, désobéir n’est pas seulement un droit inaliénable, mais un devoir. Même les philosophes sont d’accord là-dessus!

