Personne ne sait très bien comment appeler le régime actuel, quel nom au juste lui donner (oligarchie, «despotisme démocratique» — je reprends ici l’expression tocquevillienne —, néototalitarisme, etc.). Mais une chose est sûre: c’est qu’on ne peut plus aujourd’hui parler de démocratie, au moins au sens strict. On est passé à autre chose.
La paille, la poutre et autres formes de déni
Nous vivons une époque de dérives, certaines graves et irréversibles. Mais les détenteurs de la parole publique trouvent mille manières de ne pas en parler — voire, au pire, de les justifier. Ils feraient bien, peut-être, de relire l’Évangile…