La stratégie du choc doit s’entendre au sens propre. C’est en fait un *traitement* de choc. Quand on est en *état de choc*, on ne peut plus rien faire, on est littéralement paralysé. C’est le but recherché. Car c’est quelquefois le meilleur moyen de prendre et de conserver le pouvoir.
Différer l’effondrement
Pour expliquer les bruits de bottes actuels en Europe occidentale, on évoque volontiers, afin de les banaliser, le précédent de la guerre froide, qui s’est achevé en 1989 avec la chute du mur de Berlin. En réalité, la comparaison ne mène pas très loin. On peut la tenter, mais ce sont surtout alors les différences qui retiennent l’attention.