Jamais les explications du monde ne furent aussi misérables, les poids et les mesures étant faux, les points de référence tous problématiques et je ne parle de l’acceptation des termes, nous entrons dans le chaos des idées et c’est à quoi la prostitution des mots nous achemine. Nul n’est plus ce qu’il est et chacun se veut autre, en refusant de devenir ce qu’il affecte de paraître, de là cent piperies inconcevables et dont les auteurs perdent pied au milieu des prestiges, qui les enveloppent. La conséquence en est une stupeur universelle et si l’on écoutait la leçon de l’Histoire, on saurait que de la stupeur à la stupidité le chemin est des plus glissants. — Albert Caraco, Bréviaire du chaos Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.