Le gouvernement suisse, de manière assez surprenante, a rejeté l’accord-cadre avec l’UE quelques jours après que celle-ci eut refusé de modifier les points inacceptables pour la Confédération(1). Cette décision qui favorise le pays réel, le pays qui travaille, a été critiquée aussi bien par la gauche idéaliste que par la droite affairiste. La déception de ces partis en dit long sur leur vision du pays.
Un si désirable anéantissement
Une guerre frontale en Europe aujourd’hui signifierait la destruction du continent et peut-être même de l’humanité. On ne peut pas imaginer que nos dirigeants n’en soient pas conscients. Si, par conséquent, ils parlent de guerre, ce ne peut être que pour la conjurer. Ou bien un effet d’ironie…

