Si vous traversez en train le massif du Gothard en coupant le grand axe commercial nord-sud par l’axe métaphysique est-ouest, vous risquez de prendre dans la figure une grande leçon d’histoire mystique. Ou, à tout le moins, une infusion éblouissante de splendeur alpestre.
L’anomie vue depuis un car postal
Jadis, il y avait les «sauvageons» dans les banlieues. Aujourd’hui, la sauvagerie s’invite même dans le cœur du rêve alpestre: les cars postaux suisses. Les chauffeurs sont en première ligne face à la déglingue — et n’ont souvent personne pour les soutenir. L’un d’eux a accepté de témoigner.

