lecture
«Mon itinéraire» de Giorgia Meloni
Nous publions généralement des recommandations littéraires dans cette rubrique, mais l’autobiographie de la figure de proue des «Frères» italiens est un texte captivant qui révèle une personnalité riche et vraie. Nous risquons d’entendre beaucoup parler de Giorgia Meloni, il est donc utile de faire sa connaissance.
«Arrête de raisonner: la logique, c’est raciste!»
Le mouvement woke est plus important qu’il y paraît. Il est chevillé à notre époque, mais ne saurait se réduire à un effet de mode ni de posture intellectuelle momentanée. Dans son essai, le philosophe Jean-François Braunstein livre une analyse sans concession d’un mouvement qui s’apparente à un délire intellectuel.
«Le village oublié» de Theodor Kröger
C’est un livre rare, et ô combien précieux, que ce «village oublié». Récit autobiographique, c’est aussi le regard que pose un Allemand, conscient des qualités de sa race, sur les Russes – et ce regard est plein de respect et d’admiration.
Les «Rêveries du Promeneur solitaire» de Rousseau, ou la nécessité de la rêverie
Critiqué de toutes parts, pour des motifs par ailleurs plus ou moins discutables, Jean-Jacques Rousseau mérite d’être lu avec une attention renouvelée. Loin de la philosophie politique ou des questions d’éducation, les «Rêveries du Promeneur solitaire» (1776) livrent une sagesse riche et profonde dont nous pourrions sans doute tirer grand profit en ces temps ahuris. Il s’agit de retrouver dans la tourmente de ce monde le fil de la rêverie qui enchante les choses.
«L’accompagnatrice» de Nina Berberova
Voilà l’âme russe, ce mélange de foi inextinguible, de doute tout aussi fort, et de capacité à supporter le malheur le plus grand avec cette seule certitude que des «offensés de ce genre ont donné des êtres vrais, bons et fiers»…
En miniature (nouvelle)
«Dictature?» éructa la patronne. «Je leur en foutrais, moi! Z’ont qu’à se payer un petit séjour en Chine, ils verront ce que c’est qu’la dictature!»
«Souvenirs de la maison des morts» de Dostoïevski
Echappant de justesse au peloton d’exécution, Fédor Dostoïevski a passé quatre dures années dans un bagne de la Russie tsariste. Il en a tiré l’un des témoignages humains et littéraires les plus poignants de tous les temps… mais aussi une prophétie pour le siècle suivant.
Les ciels d’avant
La littérature des lieux, dite «régionale», est une littérature édénique. Elle infuse le macrocosme dans le microcosme. Elle ramène l’univers aux dimensions d’un domaine arpentable. Elle ordonne le chaos quand la littérature des dîners en ville s’emploie à le glorifier. Elle s’appuie si fort sur la nature que nous ne pouvons la survoler en touristes. C’est une littérature de la grande santé.
«Le colonel Stankiewicz» d’Eustachy Rylski
Le colonel s’impose à nous et nous tient en respect. On ne peut pas non plus affirmer qu’il est cynique et inhumain. Au contraire…