Téléphone immobile: tel était le titre initial de mon deuxième roman, «Le Rayon bleu». Cet objet de bakélite reposant sur une console dans le vaste hall d’un manoir perdu au fond des forêts françaises était le véritable héros, ou en tout cas le pivot, d’une intrigue dont l’enjeu était rien moins que la fin du monde.
Ce que la Guerre froide nous cachait
En ce temps-là, Éric Werner était antisoviétique, voire atlantiste. Comme Raymond Aron, comme Camus. Et, dans leur époque, ils avaient raison: la liberté était bien «ici». Comment auraient-il pu deviner la vilaine plaisanterie que l’histoire allait leur jouer?