En rééditant «Le syndrome Tolstoïevsky» dans le premier Antipresse de l’année 2022, j’étais poussé par un pressentiment et une conviction. Le pressentiment que le rapport de l’Occident avec la Russie serait le grand enjeu de cette année et la conviction que le réveil de l’Europe passait par un retour à la raison dans ses relations avec ce pays.
L’ère Trump, ou la fin de la Modernité
Les événements de ces derniers jours nous enseignent que la frontière entre réalisme politique et dérangement mental est parfois flottante. Ce qui est établi, en tout cas, c’est que les Européens, à la différence des Américains, n’ont pas les moyens de leur folie.

