On a pu croire un temps, dans notre Europe, que l’ère des tyrannies était révolue. C’était sans compter avec les lourdeurs de la nature humaine ni avec les ruses du pouvoir, si grossières et pourtant si efficaces. De la souveraineté exercée au nom du peuple, quelle part revient réellement à ce bon peuple?
Fin de parcours
Quand on suit l’actualité au quotidien, l’impression générale qui s’en dégage est celle d’un dérèglement croissant. Les anciennes règles n’ont plus cours, et l’on ne peut pas non plus dire que de nouvelles règles soient venues les remplacer, à plus forte raison encore lesquelles. On est donc dans le dérèglement — les règles qui se défont. Et donc tout part en petits morceaux.