Malgré l’échec suicidaire de leurs sanctions et de leur guerre par procuration en Ukraine, les Occidentaux s’entêtent à vouloir mater la Russie. La défense de leurs «valeurs» semble bien mériter une guerre nucléaire. Mais ces «valeurs», sont-ils bien placés pour en parler?
Tableaux berlinois
Ma dernière visite dans la capitale allemande remonte à presque vingt ans. Ce n’était déjà plus — de loin — le Berlin de la Guerre froide, mais les cicatrices laissées par le XXe siècle étaient encore à vif. L’ombre du Führer planait lourdement sur la ville, reflétée par l’effort même, appuyé et balourd, que déployait l’Allemagne pour occulter son passage. Qu’en est-il aujourd’hui, à la veille des célébrations marquant les quatre-vingts ans de la libération? Et qu’a-t-on, véritablement, libéré?