Saint-Séraphin-de-Sarov est partie en fumée, j’y venais parfois chercher le fantôme de Marina Tsvetaieva, comme je cherchais naguère dans Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, l’ombre haute d’Anna Akhmatova, du côté de la Prison des Chaînes. La Russie m’est venue par la littérature, et l’orthodoxie slave par les icônes et le Roublev de Tarkovski, il y a pire comme passeurs!
Guerre nucléaire et pulsion de mort
On aimerait dire le contraire, mais chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du moment où nous allons très probablement basculer dans la guerre. Et quand je parle de guerre, je ne fais pas référence à la «petite guerre», celle dont il était question dans ma précédente chronique: criminalité endémique, colonisation-immigration, terrorisme au quotidien, etc.