L’irruption de Robert F. Kennedy Jr. dans la campagne présidentielle américaine — d’abord en indépendant, puis avec l’équipe Trump — fait souffler l’air des grands espaces dans les couloirs étouffants d’une classe dirigeante sclérosée. Il y a peu de chances que les médias européens rendent compte de l’originalité de sa pensée et de son engagement.
Pères de France
Ce portrait qu’un écrivain français traça de son père, vers la fin du siècle dernier, serait probablement étudié de nos jours dans des colloques de psychiatrie. Oui, en effet, c’était un monstre. Mais à force de pathologiser les excès des grands caractères — et donc aussi leur grandeur — nous finirons par fabriquer des non-entités auxquelles personne n’aura l’idée de consacrer un livre.