Notre monde, comme l’écrit C. S. Lewis, passe sous l’ombre d’une aile ténébreuse, nos croyances séculaires s’effondrent et l’incertain est notre seule certitude. Pourtant nous perdurons et chaque jour apporte ses joies. Où allons-nous encore puiser nos réserves de lumière? Au gré d’un bref détour par ma terre natale, j’ai compris pourquoi nous ne serions jamais découragés de vivre. Que cette digression très personnelle soit donc lue comme un manifeste anti-déclin, anti-suicide, anti-désespoir, anti-EXIT.
Juan Asensio, ou l’inarrêtable ronde du Stalker
Plus de dix ans avant la création de l’Antipresse, Juan Asensio avait démarré une chronique de ce «temps des robots» qu’il poursuit aujourd’hui encore, après mille et cent semaines, sans fléchir et sans se lasser — et sous un angle précis: celui de la littérature. Enfin, de son «cadavre», vu la décomposition culturelle dont nous sommes les témoins. Si vous ne connaissez pas encore le «Stalker» (juanasensio.com), voici l’occasion de découvrir une entreprise titanesque de critique et de mémoire dont les médias de grand chemin ne vous parleront jamais.