Dans la première partie de cet entretien, Me Virginie de Araújo-Recchia nous livrait les détails de l’invraisemblable perquisition-arrestation dont elle a été la victime en France. Comme si son exemple personnel ne suffisait pas à démontrer la nature totalitaire du régime, elle élargit la perspective au traitement de tous ceux — avocats, opposants, lanceurs d’alerte — qui osent aujourd’hui dénoncer les dérives du «monde occidental putréfié».
Gifles, coups de lame et autres égratignures
Il y a quelques semaines, les médias en Suisse se faisaient l’écho d’une scène de la vie militaire dans ce pays: des militaires hommes avaient été frappés et giflés par leur supérieur hiérarchique, en l’occurrence une femme. En guise de sanction, la dame s’était vue retirer son «commandement», avant d’en obtenir un autre à un autre endroit. On l’avait donc déplacée.

