Au lendemain de la chute du mur de Berlin, certains se dirent que l’histoire était terminée, ouf. On allait enfin pouvoir se reposer, profiter de la vie. Sauf que, très vite, des voix discordantes se firent entendre: non, ce n’était pas si simple.
Le roman, dernier refuge des espions?
A notre époque, écrire des livres sur l’espionnage est la seule manière d’être espion: il n’y en a pas d’autre. Car s’il est quelque chose qui ressort du roman posthume de John le Carré, c’est bien que l’espionnage aujourd’hui est mort.