La nécessité de «dénazifier» l’Ukraine n’est-elle qu’un alibi à l’invasion russe ou répond-elle à une réalité du terrain? Il est difficile de comprendre cet enjeu sans se mettre à la place des Russes, de leur perception des menaces et de leur sentiment de l’histoire. J’ai donc posé la question à l’un des rares «passeurs» dont nous disposions aujourd’hui: Xavier Moreau, analyste français vivant à Moscou depuis plus de vingt ans.
Ne pas se taire!
En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.

