Quand on évoque «l’effondrement qui vient», on se dit d’abord: cela va être le chaos, la fin de la civilisation. C’est l’idée qui surgit spontanément. Certains, il est vrai, voient le chaos plutôt d’un bon œil. On va enfin pouvoir s’affranchir de certaines contraintes, faire tout ce qu’il nous plaît. Ou encore, pourquoi pas, se réimmerger dans le Grand Tout. Quel bonheur!
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…