Mandaté par un groupe de citoyens préoccupés par la dérive autoritaire de leur gouvernement, l’avocat sédunois Jacques Schrœter a adressé deux lettres au Conseil fédéral suisse restées sans réponse. Après l’introduction du pass sanitaire le 8 septembre, il a adressé aux «sept sages» une mise en demeure les sommant de mettre fin à des agissements réprimés par le Code pénal suisse, notamment la contrainte (art. 181) et la propagation de maladies de l’homme (art. 231). Le groupe de citoyens appuyant son action a dépassé les 200 personnes et croît quotidiennement. La non-réponse étant devenue une tactique ordinaire chez les autorités, nous publions ici cette lettre d’une clarté et d’une franchise remarquables, en exhortant tous les Suisses à la méditer et à la diffuser.
Des tribunaux en guerre contre l’intelligible
Pour avoir rappelé une évidence biologique, un humble réparateur d’instruments de musique finit au trou. Cela ne se passe pas dans l’URSS du temps de Soljenitsyne, mais dans l’Helvétie du XXIe siècle. Après le cas Soral, l’affaire Brünisholz confirme l’instauration d’une «variante alpine du soviétisme». Dont les conséquences pour l’édifice juridique sont cataclysmiques.

