Le monde que nous avons connu s’écroule sous nos yeux. Nous sommes atomisés, abandonnés, seuls. Cette effrayante détresse a au moins un avantage: elle nous permet de recomposer librement le cercle de notre famille et de nos amis. En cette matière au moins, nous avons encore le choix.
La sauvagerie civilisée ou la guerre de 70
Flaubert avait déjà tout dit. Notre époque était déjà en germe dans la sienne. Et donc la sienne était déjà plus ou moins la nôtre. Encore faut-il savoir lire dans son époque, interpréter les signes des temps.

