Écrire pour ne pas devenir fou. Combien d’âmes recluses ont-elles recouru à ce remède au temps de la dystopie sanitaire? Lire pour combattre le dessèchement spirituel: qui n’a pas eu recours à ce refuge? A la jonction des deux, une démarche «thérapeutico-littéraire» d’Ariane Bilheran. Et un livre, étrange, énigmatique, posé comme une métaphore du labyrinthe angoissant que nous avons traversé.
Le poison mortel: droit à mourir ou droit à tuer?
Désormais, en France, les «médecins» seront autorisés à tuer une personne sur la simple expression orale d’un désir de mourir. Mais l’expression du désir de mourir ne fait-elle pas partie de phases de la vie? Quand on dit: «je veux mourir», cela ne veut-il pas pas dire plutôt: «ne m’abandonne pas?»