«“La crudité et la laideur de la vie européenne moderne” — cette vie réelle dont nous devrions rechercher le contact — “sont le signe d’une infériorité biologique, d’une réaction insuffisante ou erronée à l’environnement”. Le château le plus dément qui soit jamais sorti de la besace d’un géant dans un conte gaélique débridé est non seulement bien moins laid qu’une usine robotisée, il est aussi (pour utiliser une formule très moderne) “dans un sens très réel” nettement plus réel. Pourquoi ne devrions-nous pas fuir ou condamner la “sinistre absurdité assyrienne” des hauts-de-forme ou l’horreur morlockienne des usines? Elles sont condamnées mêmes par les auteurs de la plus évasionnelle des littératures, la science-fiction. Ces prophètes nous annoncent souvent (et beaucoup semblent le désirer) un monde ressemblant à une vaste gare au toit de verre. Mais il est très difficile d’en tirer ce que les hommes pourront bien faire dans une telle […]
Semainier de l’expectative
Voici encore une de ces semaines frénétiques dont nous ne comprendrons l’importance que bien plus tard, à moins que les mémoires ne soient court-circuitées par cette cataracte d’événements. Donnons-nous une pause dans la réflexion en nous limitant à la chronique et à la description, histoire de simplement consigner les faits.