«…En 2012 et 2013, un énorme paquet de soupe américaine, qui s’annonçait érotique, se vendit à des millions d’exemplaires, sur toute la terre ou presque. Aussitôt, la grosse dame qui l’avait pondu fut invitée, pendant des heures, à parler de ça sur tous les plateaux de télévision de la planète. Tous ceux qui l’invitaient s’accordaient sur la nullité de la chose comme de l’auteure, laquelle n’avait strictement rien à dire, et pour cause. Ils ne l’invitaient, et ne la flattaient, que parce que quelques millions d’imbéciles avaient acheté cette daube grise. Autrement dit, l’argent (de la promotion) n’allait qu’à l’argent, qu’au succès, qu’à la vente. L’argent organisait sa propre propagande. Il réussissait ainsi à éliminer l’œuvre elle-même, afin qu’on ne parlât que de lui.» — Jean-Claude Carrière, L’Argent, sa vie, sa mort, éd. Odile Jacob. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de […]
Les pirates des Caraïbes et les pirates de Bruxelles
Les deux comparses occidentaux, États-Unis et Union européenne, s’agitent de manière particulièrement fébrile sur la scène internationale. Deux récentes actions semblent aggraver un constat désormais ancien: leur dédain de la plus élémentaire légalité.

