Ce dimanche 18 mars, les Russiens [1] se rendent aux urnes. Ils s’apprêtent à réélire Vladimir Poutine à une écrasante majorité. Mais s’ils se ravisaient? Si une soudaine révolution colorée venait balayer le maître incontesté du Kremlin? S’il s’empoisonnait lui-même par accident? Qu’adviendrait-il de la Russie? Qu’adviendrait-il de nous? Et d’abord, de moi-même?
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.