Depuis qu’il s’est vu retirer son pavillon panaméen, le repêcheur de migrants Aquarius (Verseau) est techniquement un vaisseau pirate. Des élus suisses militent pour qu’il soit frappé de la croix blanche. Les arguments émotionnels accaparent le débat. Or on a assez vu, ces dernières années, où les émotions médiatisées ont mené les démocraties pour y réfléchir à deux fois.
Gifles, coups de lame et autres égratignures
Il y a quelques semaines, les médias en Suisse se faisaient l’écho d’une scène de la vie militaire dans ce pays: des militaires hommes avaient été frappés et giflés par leur supérieur hiérarchique, en l’occurrence une femme. En guise de sanction, la dame s’était vue retirer son «commandement», avant d’en obtenir un autre à un autre endroit. On l’avait donc déplacée.

