Enfumages
Le nouveau rideau de fer
Ils veulent l’ouverture des frontières. Comme le seul moyen d’avoir l’ouverture des frontières sans pour autant avoir la guerre civile est la liquidation de la démocratie libérale, ils ont choisi de liquider la démocratie libérale.
Surcompensation
D’une manière générale, plus on parle de certaines choses, plus il y a de chances pour qu’elles fassent défaut dans la réalité.
Corruption: l’arbre qui cache la forêt
La Suisse s’est longtemps crue immunisée contre la corruption, mais elle est peut-être en train de perdre ses illusions. Ou peut-être est-ce la réalité elle-même qui change?
La moitié de la vérité
Si la femme devient objet sous le regard de l’homme, nous faudra-t-il bientôt la soustraire à nos yeux? Mais l’«objectivation» s’arrête-t-elle aux rapports homme-femme? Et si oui, pourquoi ne livre-t-on pas toute la vérité?
La question sociale, une résurgence
La mondialisation néolibérale nous promet l’ingénierie sociale plus le tout-numérique. On se réjouit d’avance du résultat.
A quoi servent encore les églises?
De même que les églises se passent aujourd’hui très bien du christianisme, le christianisme, lui, se passe très bien des églises.
Du bon usage des catastrophes
Il y a une dizaine d’années parut aux éditions La Fabrique un petit livre intitulé: _L’insurrection qui vient_. L’auteur, un anonyme, se dissimulait derrière deux mots inscrits au haut de la page de couverture: *Comité invisible*. L’ouvrage, disait-on, avait inspiré les faux [terroristes de Tarnac](https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Coupat) (ils passent ces jours-ci en correctionnelle). Il y a dix ans, donc, j’avais lu ce livre, mais sans lui prêter une particulière attention. Je devais être distrait.
Qu’est-ce que la *nomenklatura*?
Qu’est-ce qui distingue l’actuelle classe dirigeante occidentale d’une oligarchie classique, par exemple l’ancienne aristocratie foncière, ou encore la grande bourgeoisie industrielle des XIXe et XXe siècle en Europe et aux États-Unis?
Que reste-t-il de l’université?
Tout passe, tout coule, disait Héraclite. Mais il y a une exception: les mots de la langue. Très relative, il est vrai. Avec le temps, les mots eux-mêmes finissent plus ou moins par passer. Ils passent et sont alors remplacés par d’autres. Mais moins vite. Il y a plus de permanence dans les mots de la langue que dans la réalité qu’ils recouvrent.