Le bruit du temps
Nuits blanches (visions de Saint-Pétersbourg)
Depuis vingt-et-un ans que je retourne en Russie, je n’avais jamais visité Saint-Pétersbourg. L’occasion ne s’était pas présentée et j’avais cru pouvoir la compenser par quelques lectures. Mais je suis comme Simenon et son compère Maigret: je ne peux pas comprendre un lieu ou une situation sans l’avoir touché de mes doigts, humé, parcouru. De préférence, en y flânant sans but plutôt qu’en trottant derrière des guides.
La Conspiration des Ténèbres (2)
Société ramollie, dégénérescence généralisée, masses abruties, lavage de cerveaux général, pandémie utilisée comme alibi d’un coup d’Etat global… La «mise en garde» du site deagel.com ne mâchait pas ses mots. Elle sonne comme un constat de décès anticipé d’une civilisation. A moins qu’il s’agisse d’autre chose?
La Conspiration des Ténèbres
L’époque est riche en prédictions lugubres, or l’une des visions d’avenir les plus sombres de ces deux dernières années nous est venue non d’un film-catastrophe, mais d’un site d’information militaire au-dessus de tout soupçon. Quelle est la raison d’être de ces visions d’apocalypse dont on nous farcit continuellement la conscience?
La réalité, une fiction parmi d’autres (Journal de Coronafoirus, 14)
Entre les censures qui se multiplient, les murailles de peur qui s’effondrent, les grandes puissances qui se flairent et se jaugent, nous nous sommes installés, un verre de whisky à la main, pour observer le monde qui vire déglingo. C’est si passionnant qu’on a complètement oublié l’Eurofoot…
La littérature contre le délire (Journal de Coronafoirus, 13)
La menace sanitaire s’est transformée en dystopie, en prison mentale. Pour couper les voies de retraite, on nous dissocie de la mémoire commune de l’humanité — de la culture en somme. C’est pourquoi la littérature reste l’un des meilleurs antidotes à l’aliénation.
ProtonMail, le croche-pied suisse dans l’intrigue biélorusse
Le «détournement» du vol RyanAir Athènes-Vilnius par la Biélorussie suscite des ondes de choc largement amplifiées par les distorsions médiatiques. L’une des plus significatives parmi ces distorsions vient de Suisse — mais elle n’est guère publicisée. C’est pourquoi l’Antipresse s’y intéresse.
Sauvés malgré nous (Autodressages, 2)
Nos rééducations collectives de ces dernières décennies sont-elles le fruit de la nécessité, du hasard ou d’une ingéniérie sociale? Et le remède, au bout du compte, ne serait-il pas pire que le mal?
Autodressages
Un petit retour en arrière sur les grandes terreurs médiatiques du dernier demi-siècle nous laisse tout émerveillés: c’est un véritable miracle si nous sommes encore vivants. La multiplication de ces psychoses collectives depuis une trentaine d’années devrait nous interpeller. Quelle société avons-nous fabriquée, travaillée par quels fantasmes, au moyen de quels outils, pour être devenus d’aussi parfaits poltrons?
Passeport sanitaire et fragments d’uchronie
Vous allez donc bientôt devoir présenter un certificat de pureté biologique à tout bout de champ. C’est presque drôle, comme retour du refoulé. Laissons-nous aller à une divagation littéraire: et si la victoire de 1945 n’était pas du côté qu’on croyait?