Sans que nos médias y prêtent vraiment attention, la Pologne a proclamé ces dernières semaines une mobilisation massive(1) en vue de constituer la plus grande armée d’Europe — dans le but peut-être de devenir le prochain «proxy» américain face à la Russie après la démilitarisation de l’Ukraine, ou au moins de régler certains contentieux historiques encore ouverts. Quoi qu’il en soit, ce bellicisme n’est pas partagé par toute la population. Alexandra Klucznik-Schaller est l’antenne polonaise du Club de l’Antipresse. Elle nous raconte la censure et la persécution des opposants à la guerre dans cet État qui est désormais un fer de lance de l’UE/OTAN.
Guerre nucléaire et pulsion de mort
On aimerait dire le contraire, mais chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du moment où nous allons très probablement basculer dans la guerre. Et quand je parle de guerre, je ne fais pas référence à la «petite guerre», celle dont il était question dans ma précédente chronique: criminalité endémique, colonisation-immigration, terrorisme au quotidien, etc.