La Russie est un pays occupé… par la culture étrangère! Elle sait se défendre par les armes et marquer des points dans la guerre économique. Mais elle se laisse envahir et ronger de l’intérieur par des idées et des valeurs qui pourraient valoir sa mort et sa destruction. C’est ainsi que les patriotes emmenés par l’écrivain soldat Prilépine voient la situation. Raison pour laquelle ils veulent mettre les opposants de l’intérieur au ban de la société et *désoccuper* la culture. C’est là tout le sens de l’opération GRAD évoquée dans le dernier numéro.
Le roman, dernier refuge des espions?
A notre époque, écrire des livres sur l’espionnage est la seule manière d’être espion: il n’y en a pas d’autre. Car s’il est quelque chose qui ressort du roman posthume de John le Carré, c’est bien que l’espionnage aujourd’hui est mort.