« Si je veux être en sécurité, c’est-à-dire protégé du flux de la vie, je veux être séparé de la vie. Néanmoins, c’est ce véritable sentiment de séparation qui m’empêche de me sentir en sécurité. Être en sécurité signifie isoler et fortifier le “je”, mais c’est justement la sensation d’être un “je” isolé qui me fait me sentir seul et m’effraye. En d’autres termes, plus je serai en sécurité, plus j’en aurai besoin. Pour le dire encore plus clairement : le désir de sécurité et le sentiment d’insécurité sont la même chose. Retenir sa respiration revient à perdre son souffle. Une société fondée sur la quête de la sécurité n’est rien d’autre qu’une compétition de rétention de respiration, dans laquelle chacun est aussi tendu qu’un tambour et aussi rouge qu’une betterave. » Alan W. Watts, Éloge de l’insécurité (1951). Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons […]
La France a trouvé un stratagème pour envoyer ses militaires en Ukraine
Les sociétés de sécurité privées en France ne datent pas d’hier, mais le gouvernement vient discrètement de leur affecter un rôle très différent dans le contexte du conflit ukrainien. Les médias français s’étant très peu intéressés à la question, nous reproduisons ici une analyse russe qui montre que tout le monde n’est pas dupe. Avec, en prime, un «in cauda venenum» comme disaient les Latins…

