La guerre en Ukraine est une chose, le conflit israélo-palestinien une autre. Mais ils ont en commun le fait qu’ils ne sont ni ne peuvent nous être indifférents. Directement ou indirectement, nous nous sentons, comme on dit, «concernés». Quand je dis nous, je parle des pays européens (membres ou non de l’UE et de l’OTAN).
Le nazisme comme «divinité immortelle»
On ne peut plus faire taire aujourd’hui l’adversaire en lui balançant à la figure la Deuxième Guerre mondiale. C’était bien commode pour maintenir un monopole du «narratif», mais cette ère est finie. La désacralisation de ce moment de l’histoire ne va toutefois pas sans conséquences.