On peut ne pas aimer certaines choses, et en même temps ne pas trop aimer la manière dont, de plus en plus, s’y prend l’État non pas pour les empêcher — il n’empêche rien —, mais pour en profiter. En profiter pour créer de nouvelles pénalités et ainsi judiciariser un peu plus encore la vie sociale (comme si elle ne l’était pas déjà assez).
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…