«Tout est possible»
Entre le chaos et le plus d’État, le dilemme est tranché: l’État règne sans partage. Pour le moment, tout est calme, mais jusqu’où les populations obéiront-elles aux ordres? Et à quoi ces ordres correspondent-ils vraiment?
Entre le chaos et le plus d’État, le dilemme est tranché: l’État règne sans partage. Pour le moment, tout est calme, mais jusqu’où les populations obéiront-elles aux ordres? Et à quoi ces ordres correspondent-ils vraiment?
Les années se suivent, et en règle générale se ressemblent. Les ruptures de continuité sont rares. Mais non complètement inexistantes. L’année 2017 en a connu une importante: elle concerne l’État de droit.
Que veut *rééllement* l’État au XXIe siècle? Pour qui roule-t-il? Et pourquoi rafle-t-il toujours plus d’impôts pour fournir toujours moins de prestations?
On assiste à l’heure actuelle au déferlement d’une marée féministe, mais en face il y a la marée islamiste. D’une certaine manière, le féminisme et l’islamisme sont les deux grandes idéologies de notre temps. Il en existe d’autres, assurément, mais leur importance est comparativement moindre.
En 2008, le chef de la police de sûreté d’un canton suisse déclara: «Où est la limite entre mobilisation citoyenne et chasse à l’homme? Avec le Net, cette question devient très complexe» [1].
L’affaire catalane est plus que simplement anecdotique. Elle dit ce qu’est aujourd’hui l’Europe, à quoi, de plus en plus, elle ressemble. Elle jette également une lumière crue sur les nouvelles lignes de fracture qui traversent aujourd’hui le continent. Car elles sont nouvelles.
Pour prévenir le chaos inévitablement liée à l’imposition contrainte et forcée du multiculturalisme, il n’y a pas d’autre moyen que le recours à l’Etat total.
45 ans après les faits, en tout cas ceux qu’elle allègue, une femme vient de déposer plainte contre le cinéaste Roman Polanski: une plainte pour viol. Elle l’a fait en Suisse, mais c’est le *New York Times* qui a publié l’information. Les juges suisses ont dit qu’ils allaient ouvrir une enquête.
Ou trois bonnes raisons de parler dans le vide, envers et contre tout!