Mandaté par un groupe de citoyens préoccupés par la dérive autoritaire de leur gouvernement, l’avocat sédunois Jacques Schrœter a adressé deux lettres au Conseil fédéral suisse restées sans réponse. Après l’introduction du pass sanitaire le 8 septembre, il a adressé aux «sept sages» une mise en demeure les sommant de mettre fin à des agissements réprimés par le Code pénal suisse, notamment la contrainte (art. 181) et la propagation de maladies de l’homme (art. 231). Le groupe de citoyens appuyant son action a dépassé les 200 personnes et croît quotidiennement. La non-réponse étant devenue une tactique ordinaire chez les autorités, nous publions ici cette lettre d’une clarté et d’une franchise remarquables, en exhortant tous les Suisses à la méditer et à la diffuser.
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…