La perfection me dégoûte. Toutes ces femmes et ces hommes qui cherchent la perfection dans les stéréotypes créés par la société me font vomir. Foutus mannequins de viande, sans personnalité ni amour pour eux-mêmes. Mêmes vêtements, même musique, mêmes expressions, mêmes aliments, mêmes galipettes, mêmes voitures, mêmes vies… et finalement? Mêmes suicides neuronaux de masse. Parce que vivre comme un automate est sans aucun doute un suicide. Quand tout le monde est pareil, tout le monde n’est personne. La perfection est un petit oiseau en cage qui vit, mange, chie et meurt dans le seul but d’être admiré. Je veux vivre libre, frigorifié, froid, affamé, mais libre. — Charles Bukowski (via notre lecteur LP). Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Des tribunaux en guerre contre l’intelligible
Pour avoir rappelé une évidence biologique, un humble réparateur d’instruments de musique finit au trou. Cela ne se passe pas dans l’URSS du temps de Soljenitsyne, mais dans l’Helvétie du XXIe siècle. Après le cas Soral, l’affaire Brünisholz confirme l’instauration d’une «variante alpine du soviétisme». Dont les conséquences pour l’édifice juridique sont cataclysmiques.