Vos hypothèses sont vos fenêtres sur le monde. Frottez-les de temps en temps, sinon la lumière n’entrera pas. La vie est agréable. La mort est paisible. C’est la transition qui est pénible. Ne laissez jamais votre sens moral vous empêcher de faire ce qui est juste. Le jour où vous cessez d’apprendre est le jour où vous commencez à pourrir. Les auteurs de science-fiction anticipent l’inévitable, et bien que les problèmes et les catastrophes puissent être inévitables, les solutions ne le sont pas. Si vous avez du talent, vous obtiendrez une certaine part de succès — mais seulement si vous persistez. L’incertitude qui vient de la connaissance (savoir ce que l’on ne sait pas) est différente de l’incertitude qui vient de l’ignorance. L’auto-éducation est, je le crois fermement, le seul type d’éducation qui existe. La seule fonction d’une école est de favoriser l’auto-éducation; sans cela, elle ne sert à rien. […]
Le cerveau contre le cœur du monde
Dans l’altercation opposant Donald Trump au président colombien au sujet des migrants, tout le monde — y compris les alter-médias — a pris le parti de «l’homme fort» sans même vérifier où est le vrai problème. Si l’on y regarde de plus près — depuis la Colombie même —, les choses prennent un aspect très différent. Par-delà le mépris de la vérité, c’est une vision parfaitement inhumaine que le monde «avancé» semble promouvoir.