Nous venions de passer le mardi gras lorsque l’on apprenait la mort du prisonnier Navalny. Huit jours plus tard survenait le deuxième anniversaire de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine. De quoi entretenir la farandole carnavalesque jusqu’à Pâques et au-delà.
Le nazisme comme «divinité immortelle»
On ne peut plus faire taire aujourd’hui l’adversaire en lui balançant à la figure la Deuxième Guerre mondiale. C’était bien commode pour maintenir un monopole du «narratif», mais cette ère est finie. La désacralisation de ce moment de l’histoire ne va toutefois pas sans conséquences.