ANDERS, Günther
«Aucun être humain n’est fait pour pouvoir supporter très longtemps d’être devenu “superflu”.» *(L’Émigré)
«Aucun être humain n’est fait pour pouvoir supporter très longtemps d’être devenu “superflu”.» *(L’Émigré)
Il y a la guerre absolue selon Clausewitz, qui de nos jours ne pourrait prendre que la forme du conflit nucléaire. Mais avant elle, il y a la guerre totale, ou l’inclusion de toutes les sphères d’une société dans la conflagration. Comment avons-nous pu en arriver là?
A six ans, Anneke Lucas a été vendue à un réseau pédophile. Pendant des années, elle a été exploitée comme esclave et «vestale» sexuelle. Aujourd’hui, elle consacre sa vie à mettre en lumière cette «pyramide de la souffrance» où elle a failli elle-même être ensevelie. Anneke est une survivante et un témoin de premier rang sur l’un des pires maux de l’humanité. Son récit est dur et insoutenable. On peut le rejeter et fermer les yeux sur ce continent caché. Mais on ne peut éviter de se poser la question: et si tout ceci est vrai, dans quel monde vivons-nous en réalité? Cet entretien a été réalisé en septembre 2023.
L’internet, à l’origine, est un dispositif militaire américain. Il est logique que le pouvoir cherche à se le réapproprier au moment où il s’efforce d’étouffer toute expression divergente. Il est tout aussi logique que les individus conscients de leur dignité ne le laissent pas faire.
A l’heure où notre humanité peut à tout moment basculer vers une troisième guerre mondiale, il est utile de lire ce témoignage pour se rendre compte de l’horreur qui émane de chaque guerre.
Petite incursion dans l’univers de Pink Floyd comme clef d’une réinterprétation paranoïaque de la conscience et de la psyché modernes. Une divagation à ne lire que si plus rien ne peut vous surprendre.
Il y a cent ans, les intellectuels russes opposés au régime bolchévique étaient bannis de leur pays et embarqués de force sur le «bateau des philosophes»(1). À un siècle de distance, le thème de l’exil et de l’émigration est revenu au centre de l’actualité et fait les titres de la presse russe: à croire que l’histoire se répète.
La semaine dernière, nous évoquions les engagements d’André Suarès contre le totalitarisme ainsi que son invitation au voyage. Nous vous proposons cette fois un autre volet de l’œuvre de Suarès, celui des remèdes pour l’esprit libre. Avec notre plus grand vœu: vous inciter à (re)découvrir ses livres.
La notion d’identité signifie-t-elle encore quelque chose dans une ère de changements tectoniques et effrénés? Et si oui, sur quoi la fonder? Le sage aborde cette question, comme bien d’autres sujets délicats de l’époque, avec une précision d’horloger.