«Hier, la bourgeoisie, c’était le grégarisme social, l’entre-soi, le rejet de l’autre, le refus du progrès. C’était hier. Aujourd’hui, les classes supérieures ne s’enferment plus dans le «ghetto», elles sont «ouvertes», elles considèrent que la mixité sociale, culturelle, est une nécessité. Mieux, elles font aujourd’hui la promotion du «vivre-ensemble». Attachées aux valeurs de la République, elles défendent le «modèle social» (les 35 heures, très favorables aux cadres, un peu moins le Code du travail) et participent aux grandes mobilisations «citoyennes». Voilà pour la partie visible. Dans la réalité, l’entre-soi et le réseautage n’ont jamais été aussi pratiqués. Cette aimable bourgeoisie participe ainsi directement ou indirectement au plus important processus de relégation sociale et culturelle des classes populaires, en excluant par ses choix économiques et sociaux les catégories modestes des territoires qui comptent, ceux qui créent l’emploi et les richesses. La prédation qu’elles opèrent sur l’ensemble du parc de logements privés […]
La vie oubliée des orphelinats de France
Mathilde Jaffre a visionné *Adieu le Foyer* de Catherine Epelly et Claude Deries, un documentaire poignant sur la vie dans un foyer de garçons dans la France du XXe siècle. À travers ces témoignages ressurgit le récit d’une existence faite d’épreuves et de drames, mais aussi de camaraderie et de joie. Une aventure humaine sur nos terres qui nous semble déjà si lointaine, comme si des siècles nous en séparaient…
 
					

