«J’ai quelquefois ce sentiment bizarre que les choses qui se passent dans le monde autour de nous sont en quelque sorte les reflets de choses qui se passent dans les profondeurs de notre propre esprit. C’est comme si le monde se calmait lorsqu’on se calme soi-même, et vice-versa. Pourtant, il serait absurde d’imaginer qu’on puisse contrôler le cours des événements de la sorte car cela impliquerait l’idée que nous sommes seuls réels et que tout le reste ne sont que les fruits de notre pensée. Mais cela me convainc de plus en plus qu’il y a un univers à l’intérieur de nous, qui contient Hitler et toutes les formes de folie humaine en même temps que l’amour et la beauté.» Alan Watts, lettre à ses parents (1941). Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.