On ne peut plus faire taire aujourd’hui l’adversaire en lui balançant à la figure la Deuxième Guerre mondiale. C’était bien commode pour maintenir un monopole du «narratif», mais cette ère est finie. La désacralisation de ce moment de l’histoire ne va toutefois pas sans conséquences.
L’ère Trump, ou la fin de la Modernité
Les événements de ces derniers jours nous enseignent que la frontière entre réalisme politique et dérangement mental est parfois flottante. Ce qui est établi, en tout cas, c’est que les Européens, à la différence des Américains, n’ont pas les moyens de leur folie.

