Questions de sens
Au milieu de tout ce qui se passe, on se demande parfois si ce qui se passe, justement, a un sens — pas seulement donc une explication, mais un sens: où va-t-on, en fait?
Au milieu de tout ce qui se passe, on se demande parfois si ce qui se passe, justement, a un sens — pas seulement donc une explication, mais un sens: où va-t-on, en fait?
Nous vivons dans un continuel jeu de dupes. Le pouvoir fait semblant de respecter les règles démocratiques et nous faisons semblant de le croire. Qui osera dire les choses telles qu’elles sont dans la réalité?
On aimerait dire le contraire, mais chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du moment où nous allons très probablement basculer dans la guerre. Et quand je parle de guerre, je ne fais pas référence à la «petite guerre», celle dont il était question dans ma précédente chronique: criminalité endémique, colonisation-immigration, terrorisme au quotidien, etc.
On ne peut plus faire taire aujourd’hui l’adversaire en lui balançant à la figure la Deuxième Guerre mondiale. C’était bien commode pour maintenir un monopole du «narratif», mais cette ère est finie. La désacralisation de ce moment de l’histoire ne va toutefois pas sans conséquences.
Ce qu’il y a d’intéressant dans le développement actuel, c’est la symétrie observable entre politique intérieure et extérieure. Les deux vont de pair. D’un côté, un bellicisme virant de plus en plus à l’hystérie, de l’autre une accélération de la dérive autocratique.
On dit souvent qu’il y a manière et manière de faire la guerre. Il y a la bonne, celle, par exemple, respectant le droit de la guerre, et l’autre, celle ne le respectant pas. Le terrorisme se rattacherait à cette manière illicite de faire la guerre. Mais cela suffit-il à le définir?